L’association Dire le Monde présente la 7ème édition du Clam’ festival, le festival des musiques du monde Alto-séquanais, qui chaque année vous fait voyager sans prendre l'avion ! Cette année, du 15 au 17 avril 2016, 3 jours de concerts, master class, projections vidéo et bien d’autres surprises placées sous le signe « des voix et des chants du monde »: tout sera concocté pour vous faire vivre un moment de partage et de rencontres dans 3 lieux et 3 villes du département des Hauts-de-Seine! (Clamart, Sèvres et Chaville)
Pour l’occasion, le festival soutiendra pour la première fois en France l'organisation d'une des traditions musicales les plus vieilles du monde et a renommée internationale : la première convention de "Sacred Harp" française.
Le 25 de la Vallée accueille le festival pour une journée d’ateliers et de concerts.

CONVENTION FRANCAISE DE SACRED HARP – De 10h à 17h
L’Église Sainte Bernadette de Chaville accueille le samedi 16 avril la première convention française de Sacred Harp. Le Sacred Harp est une forme de chant Gospel Américain né à la fin du 18ème siécle. Un système de lecture chanté unique fût inventé afin de permettre à chacun et en particulier les non-musiciens, d’y participer. Depuis cette époque, le Sacred Harp, véritable genre musical a étendu sa pratique bien au-delà des frontières religieuses et géographiques. Il s'agit d'un genre de chorale unique débordant d'énergie qui se chante à plein poumons.
Participation libre – Eglise Sainte Bernadette – 3, rue du Pavé de Meudon - CHAVILLE

• ATELIER HUMAN BEAT BOX Avec Dr NIVU – De 18h00 à 20h00 Animé par Dr Nivu : musicien, chanteur et beatboxeur.
• ATELIER VOCAL – De 18h00 à 20h00 Avec Anissa Bensalah
• ATELIER DANSE ORIENTALE Avec Myriam Kerkoub Accueil dès 17h30 pour les ateliers 7€ l’atelier ou 17€ Pass 1 atelier + concerts – Inscription direlemonde@gmail.com (précisez nom + prénom +âge) et préventes www.mjcdelavallee.fr.

OUM + SIDI BEMOL + RESTITUTION DES ATELIERS – 20h00
La soirée s’ouvrira avec un apéro-restitution des ateliers de la journée : Chorale, Human Beat Box et démonstration de Sacred Harp par les participants à la convention.

OUM [Moroccan Saharian Soul]
Après le succès international de son premier album « Soul of Morocco », OUM est de retour avec un nouvel album intitulé « Zarabi », où la diva Marocaine, aux origines sahariennes, impose son mélange impressionnant de puissance et de sensibilité. Oum est la nouvelle figure d’une scène musicale arabe en pleine effervescence, capable de revendiquer sans complexe la richesse culturelle de ses origines et la curiosité d’un regard qui voit par-delà les rives de la Méditerranée. Si le jazz irrigue l’ensemble de ses morceaux, cette dernière n’en livre pas moins une traduction pleine d’audace, preuve d’une maturité patiemment acquise. Sa voix est profonde et ses chansons (dont elle écrit textes et musiques) sont le reflet de son fantastique héritage culturel, puisqu’elle tisse des liens délicieux entre soul, jazz, rythmes gnaouas, et hassani dans lesquels ses origines sahraouies trouvent écho. Oum interprétera son nouvel album Zarabi (sortie en septembre 2015) pour lequel elle s’entoure d’un quartet de musiciens qui savent avec elle métisser rythmes et mélodies : oud de l’excellent Yacir Rami, contrebasse du charismatique Damian Nueva, trompette de Yelfris Valdes dont le talent est reconnu dans le milieu world et latin jazz londonien et les célèbres percussions d’Inor.

SIDI BEMOL
Quel est le point commun entre l’Afrique du Nord et la Bretagne, la Kabylie et l’Irlande, les musiques gnawi et celtes ? Cheikh Sidi Bemol ! Ce musicien et chanteur explose les formats, empruntant aussi bien au reggae, au blues ou au rock, les structures de ses chansons. Musicien et dessinateur, il aime construire des ponts qui enjambent les frontières. Son dernier opus prolonge le trait qui depuis ses débuts, avec l’insouciance d’un personnage de cartoon, relie les hommes via la musique. Jouant parfois de la caricature comme sur les pochettes qu’il dessine, le cheikh pas si vieux que ça soigne aussi la profondeur de “chant”. Ne lui parlez pas de double culture, la sienne est triple, quadruple voire quintuple, autant dire qu’elle est universelle.