Ko Shin Moon
Mêlant compositions instrumentales et digitales, sonorités électroniques contemporaines, musiques traditionnelles et samples issus d’enregistrements de terrain, Ko Shin Moon brouille les frontières. Tintement de Ghantas, rythmes de Derbukas, mélopées délicatement égrenées au Tambur Turc, au rubab afghan ou au Phin Thai la musique de Ko Shin Moon accueille un patrimoine musical et instrumental venu des quatre régions du globe. Chaudement installée dans une écoute instrumentale saupoudrée de quelques samples vocaux d’Inde, du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud-Est, d’un instant à l’autre la lune de Ko Shin devient furieuse. Le temps d’un break, renversant l’écoute analogique dans la synthèse digitale, Ko Shin Moon transforme l’auditeur en danseur sur un acid algérien, un belly dance électrique, du psyché grec, de la disco turc, de la trap libanaise, de la dance thaïe et du shoegaze laotien. Bande d’originale fantasmée d’un film de Bollywood, sélection éclectique des clubs malfamés d’Oran, de Kolkata, de Krungthep ou de Bagdad, ou simple rêve de deux illuminés croulant sous les synthétiseurs analogiques et les luths orientaux d’un studio, Ko Shin Moon se fait palimpseste effaçant les influences et les modes opératoires à mesure qu’il les réécrit.
Elias Dris
Elias Dris grandit en banlieue parisienne. Très jeune, il se passionne pour la scène ainsi que pour la musique rock et folk. Il se réfugie dans les disques de Neil Young, David Bowie, Joni Mitchell, Leonard Cohen ; la lecture, la poésie de Rimbaud, Walt Whitman, Allen Ginsberg et se jure de ne jamais devenir un Assis.
A 17 ans, Elias Dris quitte l'école pour entamer une formation d'acteur. Le metteur en scène Arny Berry lui confie un rôle dans son Macbeth, à la suite de quoi Elias parcourt la France pendant deux ans avec différentes compagnies théâtrales. Il enregistre en parallèle 3 EP's.
Pour retrouver les influences dont sa musique est pétrie, Elias quitte le continent pour la Californie, qui a vu naître les grandes figures de la contre-culture américaine. C'est à Los Angeles, le long de la Pacific Coast Highway qu'il écrit la plupart des chansons qui composeront Gold In The Ashes. Suivant une idée de longue date, il contacte Tom Menig (connu notamment pour ses collaborations avec sa fille : Alela Diane) et lui propose de travailler sur ce premier album.
Enthousiasmé par les démos, Tom Menig l'invite à enregistrer dans son studio qu'il a fait construire à Grass Valley, au nord de la Californie. Elias quitte alors Los Angeles, accomplit un pèlerinage sur les hauts lieux de la « Beat Generation », puis gagne Nevada City pour rejoindre le producteur américain. Après quelques jours d'enregistrement au milieu des montagnes, dans une petite ville qui n'a pas beaucoup changé depuis les temps héroïques de la conquête de l'ouest, Gold In The Ashes voit le jour.
Malgré son jeune âge (il a 20 ans lors de l'enregistrement), Elias Dris sort un premier album d’une étonnante plénitude ; une superbe collection de folk songs authentiques et douces, parfois mélancoliques, toujours chaleureuses. Une attachante nouvelle voix à suivre dans la famille des songwriters sensibles.
Nelson Beer
Inspiré des scènes club de Chicago et de Londres, de la chanson française et de la musique minimaliste de New York, la musique de Nelson Beer est un mélange de sonorités sinistres et familières, dansantes et mélodiques, lyriques et texturales. Il cherche à rendre obsolètes les frontières du genre en construisant un personnage ambivalent, ambigu et changeant.
Réservation indispensable sur : bit.ly/billetterieGaîtéLyrique