La guerre d’Algérie s’est terminée il y a tout juste soixante ans. Pensée comme un mal nécessaire pour certains, comme un gâchis par d’autres, elle est avant tout la lutte d’un peuple en guerre pour son indépendance, sa révolution. Soixante ans après la fin du conflit, ce moment de notre histoire collective fait toujours l’objet de passions et de polémiques, de part et d’autre de la Méditerranée.

Ce cabaret dévoile quatorze chansons en français, en arabe et en berbère, créées pendant et après ce que d’aucuns préféraient nommer les « événements » d’Algérie. Une nouvelle interprétation vous est proposée par Yasmine Hadj Ali et Padrig Vion, issus du Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique, accompagnés par deux instrumentistes de transmission orale, Zahir Djemaï et Ivica Bogdanić.

Ce spectacle permet de découvrir ou redécouvrir des œuvres, dont certaines furent censurées pour leur pacifisme ou leur antimilitarisme.

Ce cabaret opère le dévoilement d’un monument de mémoires par des artistes d’âges mêlés, qui, avec des paroles et musiques, dessinent les cicatrices de l’histoire.