Classique
Berlioz : Symphonie Fantastique Beethoven : 5ème Symphonie
Samedi 16/10/2021 à 19:00
46,20 €Prix FNAC
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À propos
BERLIOZ : SYMPHONIE FANTASTIQUE Les Siècles François-Xavier Roth Direction Programme : Ludwig van Beethoven (1770 � 1827) Symphonie n° 5 Hector Berlioz (1803 � 1869) Symphonie fantastique Durée : 1h50 entracte inclus Interprétation sur instruments historiques appropriés �Beethoven est un Titan, un Archange, un Trône, une Domination. Vu du haut de son �uvre, tout le reste du monde musical semble lilliputien. Il a pu, il a même dû paraphraser l'apostrophe de l'Évangile, et dire : « Hommes, qu'y a-t-il de commun entre vous et moi ? » Hector Berlioz, Les Grotesques de la musique. Deux des plus célèbres et populaires symphonies jamais écrites ! La Symphonie n°5 de Beethoven a beaucoup influencé le jeune Hector Berlioz, qui y a puisé l'inspiration pour sa Symphonie fantastique, le premier chef-d'�uvre du romantisme. A l'origine de la création de cette dernière, un monument du paysage musical français de l'époque, François Habeneck, fondateur de la Société des Concerts du Conservatoire, ardent défenseur de l'�uvre de Beethoven en France. Le programme reprend l'effectif choisi par Habeneck lors de la première interprétation de la cinquième de Beethoven à Paris, en 1828. Les Siècles et François-Xavier Roth proposent ainsi de vivre le passage au romantisme comme a dû l'expérimenter le milieu parisien du début du XIXe siècle. La Symphonie n°5 de Beethoven est une des �uvres les plus célèbres du répertoire classique. Cette �uvre qui bourgeonnait dans la tête de Beethoven bien avant le début de sa composition en 1805 et sa création à Vienne en 1808, est particulièrement connue pour son emblématique motif rythmique de quatre notes, que le compositeur décrit comme « le destin frappant à ma porte ». Mais c'est l'énergie inépuisable de la « Liberté » inspirée de la Révolution française et même des débuts de l'Empire qui pousse Beethoven à une exaltation exceptionnelle, jamais atteinte avant lui par la musique. La Symphonie fantastique, Episode de la Vie d'un artiste (1830), exactement contemporaine de la bataille d'Hernani menée par Victor Hugo, ouvre le champ au romantisme musical. Grandement influencée par Beethoven, cette première symphonie témoigne d'une réussite et d'une originalité jusqu'alors inégalées. Le terme « musique à programme » (qui raconte un argument) en découlera. Mi-autobiographique, mi-fantasmée, l'�uvre transpose l'amour d'un jeune musicien en délire (Berlioz) dont l'obsession pour la bien-aimée (la comédienne anglaise Harriet Smithson qu'il découvrit jouant Ophélie dans Hamlet de Shakespeare) apparaît sous la forme d'un thème cyclique, présent dans les cinq mouvements et surnommé « l'idée fixe ». Cette mélodie insistante ne quitte jamais le cerveau bouillonnant de l'artiste, jusqu'à le torturer et le pousser à s'empoisonner, sans mourir : une « Marche au Supplice » qui aboutit à un fantastique « Songe d'une nuit de Sabbat » s'achevant par une course à l'abime implacable et irrésistible, toutes les forces de l'orchestre sonnant comme jamais.