Officiant depuis près de 45 ans à La Chope des Puces de St-Ouen, Ninine Garcia est le gardien du temple de la guitare manouche à Paris. La plupart des musiciens de ce courant de jazz bien français sont allés l'écouter au moins une fois dans leur vie ! A la manière de Django Reinhardt, mais également avec un phrasé swing s'inspirant de Wes Montgomery ou d'un George Benson, son style est caractérisé par un jeu sans fioriture et juste. Ninine c'est aussi un coeur rempli de douceur, accueillant et généreux, chanteur, où certaines de ses compositions nous rappellent l'univers d'Henri Salvador. Ces « Héritages » de toute une vie dédiée à la guitare en sont un vibrant hommage à travers ce projet d'album, de collaborations avec ses fervents admirateurs-amis-musiciens, dont Thomas Dutronc, Sanseverino, Liane Foly et Leïla Duclos, Yvan Le Bolloc'h et le guitariste Noé Reinhardt, qui se retrouvent autour de lui ! La presse le recommande : Le Parisien (mai 2018): Ninine Garcia, qui a notamment collaboré avec Matthieu Chedid et Thomas Dutronc, propose un jazz manouche flirtant avec la chanson française et la musique brésilienne. Une musique sans fard que le guitariste livre depuis 1976. La République du Centre (avril 2018) : Jeudi, pour le premier jour du spectacle les organisateurs ont frappé fort avec un grand nom du jazz manouche, Ninine Garcia, guitariste, compositeur, chanteur. Saxo, contrebasse, clavier, percussions et une violoniste chanteuse de grande classe, entouraient ce guitariste virtuose. Ensemble ils ont fait vibrer l'auditoire qui a manifesté son enthousiasme, conquis par l'énergie, le talent et la musicalité. Samy Daussat, article Les Riffs (2012) La qualité première de Ninine est à mon avis son swing, son sens du rythme. Lucide, il ne fait pas partie de la catégorie des guitaristes qui jouent au-dessus de leurs moyens. Toutes ses phrases, bien placées et bien articulées, sont mélodieuses et donnent envie de danser� Toutes ses qualités font de lui l'un des guitaristes les plus attachants de la scène jazz manouche de Paris. Le Journal de Saint-Ouen-sur-Seine (juin 2008): « On peut avoir une passion pour la musique, à ajouté Ninine Garcia, le « gardien du temple manouche des Puces », mais le plus important, c'est l'amour et le partage. » Une valeur chère aux gitans, comme l'a souligné Patrick Saussois : » Outre que le jazz manouche est à la mode, il est ancré dans la culture française maintenant. C'est la seule musique de jazz qui ne soit pas américaine. » Thomas Dutronc, parrain de cette édition, a lui aussi réaffirmé son attachement à cette musique de Saint-Ouen. « Je suis un fou de Django Reinhardt et c'est aux Puces que j'ai vu les manouches jouer en vrai� »