Claude Lauri
— Chansons Françaises
Claude Lauri est né dans une famille de musiciens italiens, vivant en Ile de France.
Son père est clarinettiste, son oncle Fernand violoniste et son oncle Nino batteur.
Son grand-père, à son retour d’Italie, lui offre un petit accordéon-piano sur lequel Claude joue dès l’âge de quatre ans. Son oncle Nino participe à de nombreux radio-crochets et s’accompagne sur une guitare que Claude lui « pique » chaque jour en revenant de l’école.
Autodidacte, il compose ses premières chansons musiques et textes, satires inspirées de cette famille italienne haute en couleur.
Un jour mémorable, sur le chemin de l’école, il tombe sur une affichette : « cours de guitare classique », son parcours de musicien commence. Très rapidement son professeur le remarque ; il lui déclare : « Claude, tu es capable de faire une carrière de concertiste, continue tes études mais sache que je serai là si un jour tu veux te consacrer complètement à la musique »
Il vit un tournant décisif lorsqu’il écoute pour la première fois « Gare au gorille » de Brassens et « Ne me quitte pas » de Brel, dès lors, ces deux auteurs deviennent ses modèles.
Par respect pour ses parents (le papa travaille en usine et la maman élève ses trois enfants), il continue ses études jusqu’au poste d’ingénieur chez IBM. Il est nommé à Marseille.
Parallèlement à ses études, Claude, s’inscrit tour à tour dans une salle de gymnastique -barre fixe, barres parallèles, anneaux-, puis au club de lutte gréco-romaine à Bagnolet et devient champion de Paris.
Amoureux du sport et en général des défis, il fait partie de l’équipe gagnante de natation au relais quatre fois 100 mètres à Saumur.
Son caractère de battant le conduit à abandonner son métier d’ingénieur; Claude quitte Marseille, revient sur Paris pour les « beaux yeux » de la musique à laquelle il se consacre 10 heures par jour pendant 2 ans sans une journée de répit.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille.Il enseigne la guitare au Conservatoire d’Aulnay mais les heures de cours, même complétées par de cours particuliers génèrent des rentrées insuffisantes pour sa famille qui compte deux enfants.
Il crée alors une entreprise de vente d’articles de décoration. Son frère Bruno le rejoint bientôt et leur complicité durera une quinzaine d’années.
A cette époque, Claude privé d’une partie de sa raison de vivre (la musique) passe par des moments difficiles.
Pendant cette période, Claude mène de front deux activités : La création artistique de nouveaux modèles de décoration ( objets en résine naturelle) et leur commercialisation via les magasins de cadeau et … la musique à laquelle il consacre la moitié de ses journées et une partie de ses nuits.
En 1994, il s’inscrit au conservatoire et prend des cours de batterie, vibraphone et percussion pendant 6 ans.
Il travaille en tant qu’arrangeur et s’équipe d’un matériel d’enregistrement et crée son propre studio.
C’est à la même époque qu’il intégrera l’atelier Jazz du Conservatoire dirigé par Jean Rotman. Fidèle parmi les fidèles, il joue depuis vingt deux ans dans le groupe devenu aujourd’hui orchestre de Jazz : Le « JazzGang » qui comporte neuf musiciens .En 2000, Il décide de se consacrer à sa passion et d’essayer d’en vivre même si ce n’est pas facile.
Avec au démarrage quinze chansons dont il a créé les paroles et la musique, il commence à se produire dans des petits lieux et restaurants à Paris.
En quelques années, il écrit les paroles et la musique de 120 chansons dont les styles variés surprennent par leurs différences. On passe de la ballade mélancolique, aux rythmes les plus fous, de la valse au rock, à la bossa nova ou au jazz.
Ses paroles sont quelquefois tendres, rebelles, coquines ou osées, humoristiques, provocantes.
Claude joue avec les mots, se joue des mots, joue sur les mots, joue contre joue avec les notes.
Entrée libre Participation au chapeau