Pj@MelloR
PJ@MelloR = Une voix, des mots, des guitares, une basse, une batterie, du bruit, le tout brassé en textures sonores, à la fois chanson et expérimentation. Une plongée dans un bain sonore sensuel.
L’idée centrale de ce projet est d’explorer la Vie Moderne à partir des mots et des sons, posés sur une trame rythmique qui varie en intensité en fonction de la voix, en douceur mais qui n’hésite pas à mordre.
Pj@MelloR a deux albums à son actif (Qu’importe la route – 2009 et Sonic Love 2012) et de belles premières parties (Mademoiselle K, Stuck in the Sound, Programme, Les Wampas, Zun Zun Egui). Le troisième album « La nuit encore », a été enregistré chez Bruno Cali sous la houlette de Julien Lebart, et sortira en numérique en mars 2015 et sur support physique en octobre 2015.
En février 2013, aux détours du vernissage de l’exposition LoVE MAPS 21 de Matthieu, une rencontre avec Bruno Cali se fait et débouche sur une amitié avec Sandrine et Matthieu qui se construit au fil de leurs contacts. Ils se jaugent, se trouvent des points communs, l’énergie punk, la poésie, la peinture. Bruno leur fait cadeau de son studio pour y peindre leur nouvel album. Et c’est Julien Lebart qui se charge d’y mettre le liant, le cadre. Les onze titres de l’album se promènent au cœur d’une relation amoureuse et la décortiquent parfois sans détour ou alors avec tendresse. Bashung, Noir Désir, Joe Strummer, PJ Harvey, Frank Black et Sonic Youth sont les phares qui guident cette navigation expressionniste où la touche et le trait seraient remplacés par les mots et le larsen.
« La nuit encore ». C’est le titre. La nuit encore, c’est le cadre. La nuit encore, c’est le studio « Just Doudou Hit » dans lequel Sandrine, Matthieu, André et Guillaume inscrivent ces onzes titres, les têtes résolument tournées vers le soleil.
Petite Chapelle – performance
Quatre des musiciens du groupe sont aussi des plasticiens et le projet PJ@MelloR se nourrit de cette sensibilité. Le groupe a ainsi développé un projet-performance appelé Petite Chapelle: 40 minutes d’improvisation musicale venant habiller la déclamation d’un texte composé soit à partir d’extraits d’interview d’artistes contemporaines, soit d’extrait de poèmes d’auteurs contemporains, soit d’extrait de chansons en langue étrangères passées dans un traducteur en ligne, créant une traduction « aléatoire » surréaliste.
A l’occasion, cette Petite Chapelle devient Grande Chapelle en intégrant Stéphane Jordan, chanteur de Rose Babylon, et Eurgen photographe slammeuse.
"La nuit encore remix". Performance
PJ@MelloR revisite les onze titres qui constituer « la nuit encore » en se réappropriant tout ou partie des textes sur une onde sonore créée spécialement pour chaque lieu. Un remix textuel posé sur une trame improvisée au séchoir. Des mots, des sons, une remise en question.