PREMIERE PARTIE: Baptiste W.HAMON

Des rafales ouessantines aux averses brestoises en passant par les virées bruxelloises, Miossec finit par accoster à Paris.
Le coup de foudre avec un Petit Ensemble à la fraîcheur spontanée aura raison des mécaniques huilées et donne naissance à de nouvelles envies. Revenir à plus de proximité, de chaleur, d'humain. Jouer dans des jardins, des guinguettes, des cafés planqués au fond des impasses.
Entourée par Mirabelle Gilis au violon, Johann Riche à l'accordéon et Leander Lyons aux claviers et à la guitare, la voix de Miossec poursuit ses oscillations entre douceur et rocaille.
Des textes marqués par la perte d'un ami indispensable, et par les attentats, forcément. Mais portés par une volonté féroce de continuer, parce que rien n'est fini, parce que tout mérite d'être célébré.
On y va, même si on ne sait pas vers où, même si on ne sait plus vers quoi.
Des airs tziganes, des chansons douces, une note de tango, les cordes lancinantes et la voix de Miossec.
Une formule à 4, légère et acoustique, pour réchauffer un dimanche automnal et dire le bonheur d'être ensemble !

Baptiste W. Hamon chante d'une voix grave, qui fait frémir la peau et s'élever au dessus du quotidien. Comme un voyage immobile, en fermant les yeux à l'écoute de sa country folk et des textes empreints de poésie et de mélancolie. On est du côté de Nashville Tennessee, ou au bord de la Loire, qui sait !