On peut entendre la musique de chambre de Schubert comme une série de chants dans lesquels la puissance mélodique se passe de mots pour évoquer l’amour contrarié. Ce “blues” romantique a marqué les années de formation du musicien de jazz iconoclaste Yves Rousseau, au point de lui donner l’envie de s’entourer d’une formation atypique et de se frotter à l’œuvre du génie Allemand. utilisant tour à tour un lied, un extrait, une citation mélodique ou même une lettre écrite à un proche, Yves Rousseau nous invite à un nouveau voyage entre les genres avec une incursion heureuse du classique dans le jazz. Schubert comme s’il était vivant.

PROGRAMME :
Wanderer partie 1
Lied « Gute Nacht » (premier lied du cycle du Voyage d’hiver, D. 911)
Allegretto pour piano en do mineur D. 915
Wanderer partie 2
3ème mouvement « Scherzo » du Quintette à deux violoncelles, D. 956
Lied « Am Bach im frühling », D. 361
« Die Forelle » La Truite, D. 667 (Quintette), D. 550 (Lied)
Wanderer partie 3
Symphonie n°8 « Inachevée », D. 759
Impromptu pour piano, n° 1, D. 899
Wanderer partie 4
Lied « Der Leiermann » – Le Joueur de vielle (dernier lied du Voyage d’hiver, D. 911)
Wanderer partie 5
Aucune référence particulière. Une composition d’Yves Rousseau inspirée par « l’esprit »
schubertien. Une citation toutefois : le deuxième mouvement « andante con moto » du second
trio pour piano, violon et violoncelle en mi bémol majeur, opus 100, D. 929
Wanderer partie 6
Quatuor à cordes « La Jeune fille et la mort » en ré mineur, D. 810
1er mouvement : Allegro
3ème mouvement (citation) : Scherzo – Allegro molto
2ème mouvement : Andante con moto
Lied « Le Roi des Aulnes », D. 328