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Orchestre El Mawsili + Simon Elbaz (1ère partie)
Ce grand ensemble d'une cinquantaine de chanteurs et d’instrumentistes, deux ou trois générations de passionnés interprètent, avec délice, les thèmes de prédilection de la tradition arabo-andalouse.
Samedi 07/11/2015 à 20:30
L'Embarcadère
5 rue Edouard Poisson 93300 Aubervilliers
Salle de concert, salle de spectacle
Aubervilliers 93
ANDRE KARMAN
10 €Tarif unique + frais de loc
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À propos
Issu de l’école de musique arabo-andalouse basée à Saint-Denis, ce grand ensemble regroupe une cinquantaine de chanteurs et d’instrumentistes, deux ou trois générations de passionnés qui interprètent, avec délice et délicatesse, les thèmes de prédilection de la tradition arabo-andalouse. Une poésie qui chante l’amour courtois, la séparation déchirante, l’amitié indispensable, contemple la beauté de la nature, déplore l’exil et cultive la nostalgie. Transmise oralement de maître à disciple, cette musique savante n’en demeure pas moins régie par des règles à structure complexe.
Elle est structurée en «Nouba»: suite de pièces vocales et instrumentales dont le rythme commence par un tempo lent pour s’accélérer progressivement jusqu’à la pièce finale qui se termine sur air vif et dansant. Les instruments utilisés ont pour une partie d’entre eux, une origine qui remonte au haut moyen âge : le ‘Ud charqi (luth oriental) , le ‘Ud‘arbi (luth maghrébin), la kouitra andalouse (luth basse), le R’bab (instrument à deux cordes), le qanoun (cithare sur table), le kamamdja (violon européen), la mandole et la mandoline, la derbouka, des bangos et un tar (tambourin à
cymbalettes). Une musique élégante pour un voyage hors du temps !
Simon Elbaz, musicien juif–marocain et membre de l’Ensemble El Mawsili, a développé son propre style à partir du matrouz - en arabe « ce qui est brodé ». Renouant avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l’Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s’est inspiré dans un premier temps de cet art basé principalement sur l’alternance de textes profanes et sâcrés, et de deux langues, l’arabe et l’hébreu. Mais il s’en empare pour le développer en s’appuyant sur un procédé de composition fondé essentiellement sur l’entrecroisement de langues: hébreu, arabe, français, latin, judéo-espagnol, et de musiques : judéo-arabe, maghrébo-andalouse, orientale, médiévale… A capella ou accompagnés au luth et au violon, les chants sont ponctués de courtes séquences poétiques en français ou d’improvisations instrumentales.