Bab El West
Habib Farroukh (chant/guitare), Marc Dupont (batterie), Clément Vallin (basse), Nidhal Jaoua (qanun), Hamza Bencherif (guitare électrique), Anthony Honnet (claviers).
Fusion de soul aux accents afro, et de musique traditionnelle Orientale teintée de pop music.
En 2011, le chanteur-guitariste marocain Habib Farroukh rencontre le bassiste Clément Vallin et le batteur Marc Dupont, tous deux originaires de Bretagne. Au fil de jams sauvages organisées dans les nombreux squats et caf-conç’ de la capitale, une solide complicité se noue entre ces trois musiciens venus de l’ouest, guidés par un même goût pour l’aventure et le groove.
À la croisée des chemins entre folk maghrébin et soul, au carrefour du funk, de la musique afro et de la tradition arabo-andalouse, les premiers contours de Bab El West (la Porte de l’Ouest) se dessinent en 2012. La magie de la danse opère sur le public : propulsés sur toutes les routes de France, ils ne quittent plus le bitume, de cafés populaires en festivals, de tournées en galas. Dans la foulée ils sortent un EP de quatre titres en 2013, sonnant la naissance de leur style unique.
Dans sa voie entre traditionnel et moderne, le trio se rapproche d’Hamza Bencherif, le guitariste kabyle apportant à la formation sa touche blues rock, ainsi que du tunisien Nidhal Jaoua au qanûn, spécialiste de cet ancêtre oriental de la harpe.
Au tournant de cinq années d’aventures et de succès faites de rencontres et de partage, Bab El West fait une sortie de route maîtrisée en direction du studio, pour enregistrer son premier album DOUAR.
Nassim Dendane
— Folk / Gnawa / Jazz
Nassim Dendane alias Dendana, est un auteur-compositeur-interprète, né en 1988 à Tlemcen (Algérie) - une ville aux traditions arabo-andalouses - dans une famille de musiciens : son père est professeur de solfège au conservatoire. À la maison, il a accès à divers instruments, et se porte d’abord vers le piano classique à l’âge de 5 ans, avant de trouver son instrument de prédilection : la guitare folk, qu’il adopte à 13 ans, en reprenant des morceaux anglo-saxons des années 70, et de la chanson française. À l’adolescence, il s’intéresse à la musique sub-saharienne et ses instruments traditionnels.
Découvert en 2008 par les radios algériennes avec ses premières reprises de Bob Marley,
Nassim Dendane s’envole vers la France pour suivre des études de Médiation des Arts du Spectacle en 2010, tout en commençant la composition de ses premiers morceaux. Il prend le nom de Dendana, qui veut dire “Musique”.
Son 1er album “Melody” sort en France en 2016. Ses couleurs musicales atypiques et novatrices rassemblent alors déjà musiques occidentales et africaines. Au seul rythme de sa guitare, il partage les sensibilités musicales très éclectiques de son Algérie natale, mêlées à sa rencontre récente avec l’Occident. Succès naissant, il fait une cinquantaine de dates donc certaines avec Chir Sidi Bémol, Fanfaraï, L’Orchestre National de Barbès et Kasav’.
Nassim fait la rencontre de Charlotte Savary sur le festival afro-jazz des Rares Talents en 2015. Les influences communes sont palpables, trois années plus tard ils commencent à faire de la musique ensemble, et mêler leurs influences folk, jazz et world. L’album issu de cette collaboration, intitulé “Je n’ai pas les mots”, est prévu pour 2020, et c’est celui qui fait l’objet de cette demande d’aide à l’auto- production.
Sa musique, à la croisée de la Folk, du Gnawa et du Jazz, des musiques modernes et traditionnelles, en français, en anglais, aussi bien qu’en arabe, évoque l’amour, la nostalgie, le destin, et peint aux couleurs du désert ses mélodies arabo-andalouses empruntes de folk et de jazz.
Dendana rassemble les rives méditerranéennes avec des chansons aux airs classiques et aériens, au groove afro et terrien. Ses arrangements ciselés assurent la rencontre du sud et du nord, de la terre et de l’air. Ses valeurs d’ouverture sur le monde et d’abolition des frontières musicales, en font malgré lui un artiste engagé, dont les performances live touchent au coeur et à l’âme.
Dendana
« Un son captivant et une oscillation entre les sonorités d’ici et d’ailleurs, avec une ouverture sur le reggae, le jazz, le dub et même la musique gnaoua. » LIBERTÉ