Dele Ka
Dele c’est un surnom d’enfance qu’elle a repris, une manière de rester connecté à son âme d’enfant. Et puis Ka, c’est pour Kafando, le nom de jeune fille de sa mère. Un clin d’œil à ses racines burkinabés.
En parlant d’”ailleurs”, c’est justement au cours d’un voyage d’un an et demi, dans le Pacifique et l’Amérique du sud, qu’elle décide de se consacrer à sa musique. Elle avait toujours rêvé de voyager. Ce périple autour du monde changea son regard sur elle-même. Se confronter à l’étranger, la confronte finalement à elle-même. Depuis adolescente, c’est en chantant qu’elle s’exprime le mieux, alors elle recommence à écrire des chansons. Comme une nécessité de raconter, de partager ce qu’elle a récolté en route.
Dele Ka c’est un voyage intérieur, une plongée dans l’océan, ses profondeurs, sa violence et sa douceur. Il y a quelque chose de réconfortant dans ce qu’elle chante. Et surtout de joyeux. La joie d’avoir trouvé les mots même quand ils sont salés. Et l’ivresse de les mettre en musique et de la partager.