Olivier Florio
— Classical industrial
Transversal, le compositeur Olivier Florio oscille à son rythme entre musique de film, son domaine de prédilection, et musique "contemporaine". Cela ne se traduit pas par une musique "difficile" ou expérimentale mais plutôt par une dimension atmosphérique et climatique.
Son parcours n’est pas sans rappeler celui de Ryuichi Sakamoto ou encore d’Angelo Badalamenti avec lesquels il partagea, un temps, la même maison de disque tout autant qu’une certaine approche de la musique.
Le compositeur, que le magazine Rolling Stone qualifie de « Conceptuel » est adepte des formes hybrides influencées par une de ses racines, la musique industrielle. Touche à tout, il utilise tour à tour l’orchestre, la musique électronique, le quatuor à cordes, le studio, la guitare électrique ou encore le piano. Le compositeur s’inscrit ainsi dans un parcours atypique qui le mène sur de multiples chemins sonores élargissant sans cesse son registre.
Dans AkashiK, il nous propose une version épurée de son travail de composition, seul au clavier. « J'ai essayé de me reconnecter à l'ADN de ma musique ». Seul, sur son clavier digital, il nous livre une musique cinématique, voire méditative au travers de thèmes épurés, objets sonores abstraits, de boucles électro répétitives parfois. Sont aussi évoqués ça-et-là des thèmes issus de ses musiques de films.
Quelques lectures, en lien avec le cheminement du compositeur sur la question de la conscience et de la réalité, émaillent par instants le concert.