Bérénice Deloire a été élevée à bonne école. Bercée au son de Broadcast et Stereolab, la jeune fille a affiné son goût pour les mélodies aérienne et les vagues psychédéliques. Après avoir officié au sein de Talkie Walkie, elle lance en 2015 Good Morning TV : son projet solo, sa vision de la Pop. Conçu en collaboration avec le producteur parisien Barth Bouveret, ce premier EP dévoile un univers retrofuturiste, emprunt aux guitares réverbérés de Deerhunter mais aussi à l’imagerie mélancolique du « Nowhere » de Greg Araki. Désabusée et onirique, la musique de Good Morning TV place l’expérimentation et la créativité aux avant-postes. Une pop, désenchantée frisant avec le noise parfois, et le shoegaze, souvent. Sur scène Bérénice s’entoure d’un combo choix, en les personnes de Thibault Picot (Brace ! Brace !), Guillaume Rottier (Quetzal Snakes, Holy Gray…) et Barth Bouveret, avec l'ambition de défendre en live un premier EP hybride, mais aussi une identité jamais vraiment classable. Et c'est tant mieux.Cyril Angleys

Leur pop mutante allie la transe d’une rythmique urgente, des guitares déhanchées et des claviers acidulés, et un chant qui joue avec le froid et le chaud. Initié un soir d’insomnie écarquillée par la rencontre de deux filles et trois garçons, Plastic Pulses a hanté en 2016 et 17 les studios parisiens pour y fantasmer un premier EP nerveux : Supermoon.