Les ombres de My Bloody Valentine, Jesus and Mary Chain ou encore Slowdive planent sur cette musique, dont les mélodies alertes sont enfouies sous de multiples strates de disto, de reverb et de fuzz. Elliott Frazier, Alex Gehring et Daniel Coborn nous replongent au cœur des années 90, quand on ne se souciait pas des limitations sonores. Ils alignent les hymnes shoegaze, toutes guitares dehors. Moins naïf que The Pain of Being Pure at Heart, Ringo Deathstarr appuie là où ça fait du bien, et remet la noise pop, physique et cérébrale, au goût du jour. Les hommages irrévérencieux sont décidément les meilleurs.