Théo Lawrence & The Hearts
Une voix à l’accent irréprochable, des chansons qui narguent l’horizon, un mélange savant de rock et de soul… Theo Lawrence & The Hearts a tous les ingrédients pour faire frémir le public et l’emporter avec lui dans un voyage dans le temps. Ses influences naviguent entre Alabama Shakes, les Ramones et Aretha Franklin en passant par de la musique thaïlandaise et cambodgienne des années 60, Ray Charles, Neil Young, du gospel… Un univers riche, à découvrir en live !
Slim Paul
Comme un clin d'œil à sa silhouette,
Slim Paul porte son nom en hommage aux bluesmen des années 30.
À cette époque, Beaucoup de chanteurs avaient le même nom,
JOHNSON, ROBERTSON, ROBINSON, WILLIAMSON...,
Nom répandus car donnés des siècles plus tôt
Par les maîtres et les vendeurs d'esclaves.
Pour se différencier entre artistes, ils se donnaient des surnoms,
Et le plus souvent, sans chercher plus loin,
Ces derniers étaient la particularité de celui qui le portait.
Celui qui était aveugle s'appelait BLIND,
Celui qui était gros s'appelait FAT ou BIG,
Celui qui était fin s'appelait SLIM...
SLIM découvre l'anglais et la musique
Afro-américaine au même âge.
Au contact de cette dernière, l'anglais devient peu à peu
Sa langue culturelle maternelle
Tout jeune, l'histoire et la culture américaine le fascine,
Surtout lorsque celle-ci vient d’Afrique.
Le BLUES devient comme une religion. Et en fervant pratiquant
Il apprend les histoires, les légendes, les anecdotes, les citations.
Il s'inspire des grands comme d'illustres inconnus et
Sa guitare devient son complément d'âme.
En étant parfaitement conscient que sa vie est bien différente
De celle des pionniers du blues dans le sud raciste des Etats-Unis,
Slim Paul s'inspire de ses prédécesseurs pour conter ses rages,
Ses démons et ceux de sa génération.
Parmi les routes empruntées pendant 10 ans
Avec son, désormais, ancien groupe de Blues hiphop,
Celles des Etats Unis restent les plus mémorables dans la tête de Slim.
Le coup de foudre avec NEW YORK.
La traversée du TEXAS et le festival SXSW d'AUSTIN.
Les merveilles de la NOUVELLE ORLEANS.
Après avoir annoncé son désir d'arrêter Scarecrow,
Il part seul à New York, guitare sous le bras,
Pour se poser et prendre le temps de découvrir
Le monde musical de la grosse pomme.
Il y écrit son troisième EP, No Yet Man, résolument blues
Qu’il enregistre dès son retour en France.
Il ramène, surtout, toute la trame de son futur premier album,
DEAD ALREADY.
Certainement déjà mort
Comme si tous les concerts, toutes les sessions d'enregistrements,
Toutes les jams, chaque heure de route,
Chaque peine de cœur et chaque souci d'argent,
Les coups de foudre comme les grandes passions,
Avaient menés Slim Paul à cet album.
Une petite mort pour un nouveau voyage.