Avec son troisième album The Water Wheel, Bachar Mar-Khalifé décide de rendre hommage au musicien nubien de oud, Hamza El Din. Liés par la musique, ces deux artistes ont aussi en commun l’exil. Le premier a longuement vécu aux États-Unis après avoir laissé derrière lui son pays d’origine, l’Égypte. Quant au second, il quitte le Liban alors qu’il n’a que six ans pour se retrouver à Paris avec toute sa famille. Les deux univers se rejoignent ici pour créer une musique mystique où les percussions se mélangent au piano et au saz électrique. Chant puissant, arrangements soignés et rythmes entraînants : Bachar Mar-Khalifé explore les modalités de son instrument de prédilection, le piano, sans s'enfermer dans un genre musical spécifique, entre musique électro et sonorités orientales. Partons à la rencontre d’un artiste aux influences multiples, pour qui l'exil est une quête identitaire.