Olivier Eyt
tout seul, tout nu / solo piano, chant
Avec son piano et sa voix, Olivier Eyt déshabille pour vous son âme et sa fantaisie.
Il se drape de mélodies et d’envolées lyriques raffinées pour vous prendre dans le filet de ses mots et de sa présence rares.
Vous y voyagerez au fond de la mer pour repêcher un amoureux, au sommet d’un arbre avec une petite fille cachée là, au creux d’un bois avec les loups...
Vous rencontrerez une mamie peu conventionnelle, et adorerez devenir vieux !
Un art moderne du piano-voix, un univers étrangement attachant, à mi-chemin entre Higelin et Albin de la Simone.
L’ EP "tout seul tout nu" est sorti en février .
Mathieu Barbances et sa contrebasse !
Depuis pas mal d'années, ces deux-là, se sont frottés à pas mal de monde : la compagnie Jolie Môme, le Bringuebal, Tangoleon... et à force de gueuler dans les rues, d'user les planches des théâtres, de pisser dans un violon, Mathieu a pris sa grand-mère à son cou pour se faire leur moment à deux... et travaille depuis sans relâche... Il a fouillé dans les profondeurs de sa contrebasse et en a sorti de toutes nouvelles chansons rien qu'à eux...
"Il a une dégaine bolchevique, des cheveux noirs et rebelles, des sourcils de charbon, la moustache gauloise et la barbiche léniniste. Il ouvre sa mâchoire vaste comme celle d'un ursidé sorti tout droit de la grotte de Lascaux, d'où jaillit une voix d'airain, comme projetée dans un mégaphone, cette voix qui désordonne les mâchoires, percutante, sonore, rugissante comme une tempête, volontaire, impérieuse comme un slogan dans une manif, comme un mot d'ordre à la Fête de l'Huma.
En forme de canoë géant sa contrebasse à l’embonpoint maternel, nous entraîne sur un fleuve capricieux, tourmenté, comme une descente de rapides dans un rafting tourbillonnant au milieu des écueils.
Il la pétrit, la malaxe, la griffe, la gifle de claques sonores dans un slap d'apocalypse. D'autres fois il la caresse rêveusement du bout de son archet, soulevant de petits nuages de colophane, et tout ça en débitant des textes pétris de chair et de sens, comme une chanson anthropologique qui dit la vie, sa vie dans une évidence qui fait que nous y reconnaissons aussi la notre".
Claude Astier
Crédit photo : Sophie Azambre le Roy