Golden Hello est le titre générique de textes indépendants mais reliés par le regard qu’ils portent sur ce qui est en train d’advenir, donnant lieu à des lectures, des concerts, des livres, des installations ou des interventions diverses d’Éric Arlix. Golden Hello est le terme utilisé en anglais pour « prime de bienvenue », cette dernière concerne uniquement les managers de très haut niveau. Ces textes, aux sujets très différents, dressent un portrait du monde contemporain et d’individus qui luttent, chacun à leur manière, pour leur survie.
Les artistes :
Eric Arlix
Écrivain et chercheur de formes dont les livres (10) et la production hétérogène sont impactés et agencés par des tendances et des sujets récurrents comme les fictions en tant que scénarios de vie (propagande, storytelling, soft power) et par l’histoire du capitalisme et de ses récits abracadabrantesques. Dans un style très singulier, empruntant aux vocabulaires et langues spécifiques du business, du divertissement, du sport (et autres novlangues), ces textes mettent en scène des individus et des décideurs, jouant perso ou jouant collectif.
Christian Vialard
L’oeuvre multiforme de Christian Vialard occupe une place singulière dans l’art contemporain et sur la scène musicale française. Peintre et musicien, il est un observateur attentif du tissu social et culturel des classes moyennes et il est particulièrement intéressé par les mouvements de redéfinition des frontières entre art et non art, high et low culture et des mouvements de libération morale et esthétique du vingtième siècle. Christian Vialard est aussi le fondateur de Tiramizu, label de musiques expérimentales.
Serge Tessoy-Gay
Guitariste et compositeur. Un temps guitariste « de rock » il explore depuis longtemps d’autres musiques et univers. Pendant et depuis Noir Désir (cofondé en 1980 et disparu en 2003), il joue avec des musiciens d’horizons divers,
et des auteurs et des peintres et des danseurs et des cinéastes, en duo/trio/ quartet et big bands, ou en solo. Il cherche, parfois il trouve. Et il cultive avec passion l’indépendance, pour laquelle il a fondé son label, Intervalle Triton, fuyant l’industrie du disque qui a creusé sa propre fosse avec ses dents.