Organisateur : Live Nation Sas

" I was bored out of my mind, lost my whole appetite, when I could come to life I didn't ". Sur un air de guitare puissant, Gracie Abrams chante avec une telle douceur que nous entendons presque un murmure. Where do we go now ? ", titre emblématique du premier album de Gracie, Good Riddance : une pop candide et larmoyante, profondément personnelle et à la fois fédératrice.
À seulement 23 ans, Gracie a déjà deux EP à son actif, mais Good Riddance marque un passage à l'âge adulte. Écrit au cours de l'été 2021, il fait suite à une période de tournées intensives (deux concerts en tête d'affiche, ainsi que la première partie d'Olivia Rodrigo de sa tournée américaine Sour) et à une thérapie intensive, au cours de laquelle elle a dû faire face à la rupture d'une relation de sept ans. Le résultat a donné naissance à une interprète audacieuse, une compositrice plus avisée et une artiste aussi résiliente qu'attachante.

Cherchant une nouvelle façon de travailler, Gracie a fait appel à Aaron Dessner de The National (Taylor Swift, Bon Iver, Sharon Van Etten). Alors qu'auparavant elle écrivait des ballades depuis sa chambre, elle troque son installation intime pour son studio dans le nord de l'État de New York. Cette fuite de la ville pour se retrouver entourée de nature fut bénéfique. C'est à ce moment-là qu'elle se lance un défi, avec une approche plus complexe de la production. J'ai senti que cela correspondait à ma situation actuelle, par rapport à la version de moi-même qui écrivait de la musique toute seule. J'ai ressenti un changement, un changement qui était un défi approprié et qui m'a permis d'avoir plus d'imagination.
En travaillant avec le gagnant d'un Grammy Award, Gracie a pu sortir de sa zone de confort. Ma relation avec Aaron est tellement ouverte que je n'avais pas du tout peur d'être vulnérable. Nous travaillions dans l'instant présent : Je n'avais moins d'appréhension sur produit final. Pouvoir m'appuyer sur Aaron, alors que je gérais mes propres problèmes, a été un pilier inégalable ; j'espère que la musique le reflètera .
Dans cet album, Gracie se débat avec l'amour, la perte et le pouvoir de la guérison. Bien qu'elle soit d'une honnêteté sans faille lorsqu'elle parle de chagrin d'amour, il y a un fort sentiment de découverte de soi et d'aventure tissé à travers les moments plus mélancoliques. Je commençais à en avoir assez d'écrire sur mes relations sociales, comme je le faisais depuis des années. Dans cet album, je me suis penché sur ma relation avec moi-même.
Dans I know it won't work une balade entraînante à la Taylor Swift, Gracie explore l'idée de nouveauté après une rupture. C'est vraiment difficile de se détacher d'une relation quand on y tient encore beaucoup, quand il y a tant d'histoire, et que vos vies sont si étroitement liées : cela peut sembler si lourd. La raison pour laquelle la thérapie a été si importante, et pourquoi j'en parle lors des spectacles, c'est parce qu'elle a eu un tel impact sur ma vie, et m'a permis de prendre conscience de ce qui se passait vraiment.
Gracie a grandi dans un foyer où la créativité était constamment encouragée. La narration a toujours occupé une place importante dans sa vie. Les premières influences de Gracie sont celles des auteurs-compositeurs-interprètes, de Joni Mitchell à Taylor Swift : Les artistes que j'ai aimés et admirés pour toujours sont dus à leur honnêteté brutale. Ce sont leurs mots qui m'ont fait vraiment aimer la musique, ils m'ont donné l'impression de me connecter à eux à un niveau plus profond".
Pour Good Riddance , Gracie a voulu faire abstraction du bruit et des jolies apparences. Elle a troqué sa palette pop pour de la musique classique. En raison de ce que l'année a été en termes de tournées et de tous ces changements généraux dans ma vie personnelle, je voulais avoir autant de calme que possible, surtout pendant la réalisation de l'album. Je ne voulais pas qu'il ressemble à autre chose. C'est, de loin, l'album pour lequel j'ai le plus envie de m'engager .