C’est après la mort de trois de ses enfants que Dvorák composa son Stabat Mater, en 1877. Cette évocation sonore de la souffrance d’une mère devant son fils sacrifié oscille entre la peine parfois presque insoutenable et le calme ou la sérénité, voire l’espoir, la foi, la lumière.

Cap sur les rives de la Moldau avec le chef d’orchestre tchèque Tomáš Netopil, aujourd’hui reconnu comme l’interprète incontournable du compositeur de la Symphonie « du Nouveau Monde ». Il nous offre ce soir le rare Stabat Mater. Composé en 1877, suite à la mort de trois des enfants du compositeur, il s’agit de la première partition sacrée de Dvorák. Ancrée dans la douleur et l’émotion, l’œuvre nous conduit, par sa remarquable écriture vocale et orchestrale, vers la grandeur universelle. On quitte les paysages slaves pour chanter ici les contrées intérieurs, intimes et spirituelles.