Minino Garay, c’est lui, chef d’orchestre qui dirige à sa main, l’oeil au taquet et le béret vissé sur la tête, un ensemble de douze percussionnistes.Somme toute, que des cadors raccord avec le natif de Cordoba : trois Cubains, trois Argentins, trois Péruviens, trois Brésiliens, une jungle de rythmes… et de mélodies. Non contents de taper sur les peaux et les bois, tous chantent, appuyés par une guitare et un saxophone complices (deux doigts de poésie dans un monde où ça cogne dru, ça caresse doux aussi). En portugais ou en espagnol, toujours en version originale, ils invoquent les forces célestes, ils convoquent les divinités sacrées, ils évoquent le feu sacré de la musique. Ce folklore qui fait tressauter tout un continent, qui fait trembler la terre, des terreiros du Nordeste aux sommets des Andes. Frapadingos, l’Amérique Latine à la puissance tellurique. Entrez dans la transe !

Sur scène :

3 percussionnistes péruviens ; 3 percussionnistes brésiliens ; 3 percussionnistes argentins ; 3 percussionnistes cubains ; 2 musiciens invités (guitares, saxophones) ; Minino Garay en chef d’orchestre.