PREMIER ALBUM BEL PLAINE
Sortie juin 2016

Un patronyme synonyme de grands espaces et de promesses infinies ; leur quête musicale s'envisage déjà comme une odyssée.
Coup de foudre amical autant qu'évidence, leur rencontre, il y a cinq ans, les met sur la voie d'un futur commun. Antoine vient d'une formation classique, Morgan a roulé sa bosse de son côté : tous deux avaient déjà officié au sein de leur propres formations, respectivement en Bourgogne et à Angers.

Entre fraternité et différences, la configuration spéciale du duo offre une dynamique toute particulière. Tout de suite, on a voulu jouer ensemble et privilégier les harmonies vocales.
On retrouve chez le duo français une pop racée, de la folk brillante où cohabitent aventure et insouciance, des morceaux fédérateurs et intimistes.

A l'origine même de leur musique, se trouve l'envie de raconter des histoires, la volonté de toucher au coeur, le fantasme du songwriting , avec une spontanéité élégante et affirmée. Si tu travailles et que tu retravailles sur un même canevas, c'est que quelque chose cloche. Une chanson, pour nous, c'est une guitare et deux voix qui doivent pouvoir fonctionner telles quelles. Ils citent les Beach Boys, Neil Young, les Américains de Dawes, ou les Local Natives parmi leurs références premières : autant d'artistes qui privilégient la mélodie et sont capables en une poignée de notes, de façonner tout un monde.

En février 2013, ils sortent un premier EP 'Present', et posent les bases de leur univers. Ils reçoivent à l'occasion de leurs premiers concerts et de cet EP, le prix Paris Jeunes Talents 2013.

B E L P L A I N E écume alors les salles de concerts jusqu'à l'enregistrement d'un premier album en 2015, réalisé par Julien Delfaud, collaborateur de Phoenix depuis ses débuts. (Autres références : The Shoes, Woodkid, Gaetan Roussel, Etienne de Crécy, Revolver, Sage).

Dans ce premier album éponyme, l'introductif 'Again' impose d'emblée par sa singularité d'écriture. Dans son sillon, 'Lifeboat' joue la carte de la pop fédératrice, tandis que 'Summer Ends' explore des versants plus verdoyants et mélodiques. 'Dead White Tree' ou 'Morning' font feu d'un tout autre bois, épique pour l'un et plus atmosphérique pour l'autre, révélant les multiples facettes du duo. On y trouve aussi des titres plus aériens 'North', et de jolies balades 'Mollyhawk'. 'Walter Castillo', quant à lui, voit le groupe s'aventurer en territoire French Touch, dont il emprunte la nervosité et le mordant, racontant l'histoire d'une rencontre en Amérique Centrale. Nous sommes touchés par l'existence des gens simples, qui galèrent, qui oscillent entre le rustique et l'aventure.

L'écriture et la composition se font à quatre mains : Morgan s'occupe principalement des textes et Antoine davantage la musique, jusqu'à se retrouver à mi-parcours et se complémenter. On a des personnalités, des histoires personnelles diamétralement opposées, mais musicalement, on se comprend parfaitement, on a les mêmes idées. s'étonnent-ils encore aujourd'hui. Leur complémentarité télépathique n'est pas sans rappeler celle de Miles Kane et Alex Turner.

Contemplatif, pastoral, touchant: les termes ne manquent pas pour définir leur vaste répertoire à la topographie changeante. B E L P L A I N E réussit le tour de force de faire de ce panorama son propre territoire, avec des titres plantés dans un terreau fertile, sous une voûte céleste et étoilée.