Les membres de l’Orchestre de Paris jouent en formation réduite les grandes pages symphoniques qu’ils ont à leur réper-toire depuis si longtemps.

Dans le cadre des concerts du Off des musiciens de l’Orchestre de Paris (un ensemble instrumental à formation variable créé à l’initiative des musiciens eux-mêmes, qui leur permet de proposer des concerts aux formats et contenus différents), les vents sont à l’honneur. 
Hautbois, clarinettes, cors, bassons et contrebasson s’attaquent cette fois à Beethoven ; ils délaissent l’Octuor de 1792 au profit de pages symphoniques qu’ils ont eu l’occasion de jouer de nombreuses fois en grande formation, ici renouvelées par le jeu de la transcription. Résonneront ainsi l’ouverture de Fidelio et la Symphonie n° 7, qui fut arrangée pour nonette quelques années seulement après sa parution.