Jazz
Thierry Maillard - Caméléon
"Caméléon se fait une place de choix dans le paysage. Celle d’une musique affranchie et savante à la fois, ludique et mystique. En un mot : humaniste."
Mercredi 16/11/2022 à 20:00
Le Bal Blomet
33 rue Blomet 75015 Paris
Salle de concert, salle de spectacle (240 places)
Paris 15e arrondissement
Volontaires
20 €Plein Tarif
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À propos
Pour son nouvel album « Sun is Back », Jean My Truong a réuni autour de son trio de talentueux musiciens de différents endroits de notre planète.
Thierry Maillard est un infatigable aventurier de la musique. En piano solo, en trio, en big band, l’homme ne cesse de repousser les limites de sa musique. Et cela fait du bien, en ces temps où la frilosité est trop souvent de mise. Il faut être armé d’une foi en or massif pour échafauder des projets comme Caméléon, sa toute nouvelle production. L’impulsion ? Une
envie, ancienne, de « monter une aventure avec des femmes » explique–t–il, l’enthousiasme chevillé au corps. Directeur de casting hors pair, metteur en scène casse–cou, Maillard a orchestré des rencontres, en
entremetteur de génie. Sa nouvelle production réunit pas moins de 18 musiciennes et musiciens ! Certaines des musiciennes se sont vues pour la première fois juste avant d’entrer au Studio Recall, l’antre de Philippe Gaillot, à quelques kilomètres de Montpellier, dont le compositeur a fait sa base arrière voici quelques années. « Sélène Saint–Aimé (chant et contrebasse) et Maë Defays (chant) se sont rencontrées à la gare » explique Thierry, pas peu fier de son coup.
Chantier superlatif, Caméléon est un grand pari : réunir le monde lyrique – pas moins de sept chanteuses, et celui du jazz, avec des interprètes et solistes de haut vol. Une vraie prise de risque. « Un délire » corrige Maillard. « Je recherchais des chanteuses lyriques modernes. J’ai trouvé ce septuor, Vagabondes, dont la moyenne d’âge est de 25 ans. J’ai écouté trente secondes et je les ai contactées. » Le compositeur leur agrège un trio d’instrumentistes, avec une contrebasse « pour casser le
côté binaire de la basse électrique. »
Thierry Maillard compose une musique vibrante et nourrie pour cette formation pléthorique, sans se fixer de limites stylistiques. Et sans barrière de langue. « Je voulais des textes, pas des onomatopées. » Après avoir essayé plusieurs idiomes, les chanteuses mettent au point une langue inédite, manière d’esperanto musical et lointain descendant du kobaïen que Christian Vander avait inventé pour son groupe, Magma. L’album de Tigran Hamasyan Luys i luso, sorti en 2015, constitue un autre point de référence.