Cet événement de grande ampleur réunira des artistes de différentes disciplines pour faire découvrir au public la richesse culturelle de cette grande terre d’Afrique. Dédiée aux arts du Bénin, cette journée se veut comme une plongée au cœur d’un pays aux multiples visages.
17h - Café Littéraire avec Cossi Boniface Gnanguenon, Adonon Sophie, Eliane Chegnimonhan / Yèmissi Fadé, Marie Ange Thébaud et enfin par la gastronomie, avec la cuisine de Blaise Sekpon.
20h30 – 01h : Grand Bal Dansant avec les chanteurs Stanislas Tohon, Laurent Hounsavi 3 et Cormélia Cécile accompagnés de leur back in band.
Ainsi, le public pourra découvrir la culture de ce territoire à travers différents médiums, notamment à travers la musique avec des musiciens béninois comme Stan Tohon (Roger Stanislas Tohon), Laurent Hounsavi - MUSIC et Cormelia Lermuzeau.
LAURENT HOUNSAVI III
Laurent Hounsavi, né à Cotonou, arrive en France à l'âge de 17 ans pour y poursuivre ses études. Entre petits jobs et cours à l'université Paris XII de Créteil, lui qui était déjà l'une des voix incontournables de la capitale béninoise, chante dans le RER et le métro parisien pour nourrir sa passion et gagner sa vie.
Accompagné de sa guitare, il a su capter l'attention du public en interprétant des chansons de Bob Marley, Roberto Torres, Tito Puente, Georges Brassens ou encore Charles Aznavour. En 2000, il parvient, grâce aux fonds collectés aux travers de ses diverses prestations, à sortir son premier maxi : « Toujours te garder ». Le succès est immédiat. Le disque s'arrache à plusieurs milliers d'exemplaires. Fort du soutien de fans de plus en plus nombreux et d'une indépendance totale, la nouvelle star de la salsa made in Bénin est parvenu à sortir son premier album Paris-Cubano et à avoir accès à un réseau de distribution digne de son talent.
STANISLAS TOHON
Roger Stanislas Tohon est à l'origine du « tchink système », une version revue, corrigée et électrifiée du « tchinkounmey », un rythme du Centre du Bénin modernisé par Anatole Alokpon dans les années 1970-1970. En 1978, il découvre dans la région des collines Savalou les percussions à base d'eau, une musique sacrée appellée « Tchinkoumé » qui servait à chasser les mauvais sorts après un décès. Avec le temps, elle se transforme en musique de réjouissance populaire. Il crée alors le tchink system, orchestration à base d'instruments occidentaux (percussions aquatiques et gota raclée et frappée à l'aide d'un gros chiffon en forme d'éventail).
Sa voix puissante, sa taille imposante, sa coiffure extravagante, son style électrique rendent compte de sa forte attache aux rythmes vaudou. En 1991, il triomphe avec « Zémidjan », un hommage au taxi-moto de Cotonou et à la débrouillardise. En 2003, Résurrection offre de nouvelles sonorités : influencé par les riffs de guitare à la Santana et le sax de Manu Dibango, l'album est également marqué par le rap et le raggamuffin. À sa sortie de l'hôpital après une longue maladie, il crée une fondation d'assistance aux artistes en difficulté sanitaires dont les principales recettes sont générées par les concerts des artistes béninois. Il contribue également la même année à la création du SNAMB (Syndicat National des Artistes Musiciens du Bénin. TV5 lui consacre un documentaire de 90 minutes. En 2004, Stanislas Tohon lance son 27ème album Non à la violence, qui dénonce les violences au Bénin et en Afriques et qui est composé de plus de sept titres dont quelques remix des chansons de l'album précédent Résurrection.