Que ce soit dans ses propres albums ou en tant que sideman auprès de Francesco Ciniglio, Ludivine Issambourg, ou Joe Sanders, Alexis Valet explore, écoute, et rencontre. Depuis une dizaine d'années, le vibraphoniste imagine un jazz qui n'appartient qu’à lui.
Libre sans ignorer les codes, curieux de ces cultures underground qui se construisent dans les sous-sols, imprégné des airs de New York, et surtout, un jazz qui se pense en commun.

Vous étiez peut-être au courant, depuis l’été dernier, Alexis Valet écume les clubs parisiens avec une toute nouvelle bande. Un quintet flambant neuf qui rassemble Mel Marquez au saxophone, Carl-Henri Morisset aux claviers, Kate Curly à la basse électrique et Tilo Bertholo à la batterie.

À eux cinq, ils forment The Cypher. Ce terme ne vous évoque peut-être pas grand-chose, mais en réalité, vous en connaissez tous·tes la signification. Dans l'univers du rap, un "cypher" désigne un cercle de rappeurs qui se rassemblent pour improviser et s’exprimer en rimes, le tout sur une base musicale. Un cypher peut être vu comme une sorte de "jam session" du rap, où chacun prend son tour pour improviser et faire étalage de ses talents à l'oral. Voilà ce qu'est un cypher. Et dans le monde du Hip-Hop, ce moment est pris très au sérieux. C'est un instant de cohésion, mais aussi de créativité pure et d’expression sans filtre, tout en respectant certains codes. En un mot, un cypher, c’est comme du jazz. Comme le jazz d’Alexis Valet.

Alexis Valet : vibraphone, malletkat
Keita Janota : saxophone alto
Carl-Henri Morisset : claviers
Kate Curly : basse
Tilo Bertholo : batterie