Pour cette dernière avant les vacances, on organise une Megateuf de fin d’année !
Les dernières Megateuf étaient dingues, on a pu y voir Soviet Soviet, Electric Electric, Yeti Lane, Francky goes to Pointe à Pitre, Dead Rabbits, Dr(Dr)one, Dead, Empereur, Maestro, Turzi, Elephant Stone, The Vacant Lots et bien d’autres…

Rendez-vous le Vendredi 28 Juillet de 20h à 6h du matin. Il y aura Tristesse Contemporaine, Traditional Monsters, Angle Mort, Merci Technologie en live et des dj sets tout au long de la soirée.

Tristesse Contemporaine
(Indie - Dirty / Record Makers - Paris)
Par amitié et affinités, Narumi, Léo et Maik décident de monter un groupe en 2009. Ils ont besoin d’enregistrer vite afin de conserver la spontanéité, l’inventivité et la force des esquisses. Les démos qui résultent de leurs sessions ne ressemblent à rien d’existant même si les fantômes des Talking Heads (““Fear of Music”), de Young Marble Giant (“Collossal Youth”) ou des Cure (“17 Seconds”) planent au-dessus de leurs têtes. Il faut alors trouver un nom. En fouillant dans les archives d’un marchand de livres anciens, Léo tombe en arrêt devant un livre d’Hippolyte Fierens Gevaert intitulé : La tristesse contemporaine: essai sur les grands courants moraux et intellectuels du XIXe siècle. Tristesse Contemporaine sera un groupe français composé d’étrangers, un groupe de « back seat drivers » comme ils aiment à se définir. La tristesse contemporaine sera celle des exilés.

Traditional Monsters
(Rock barré - Paris)
Certains se rappellent encore les performances de l’Américain Dick Turner en première partie de Herman Düne : seul avec son trombone et son lecteur CD, il interprétait ses pop-songs à l’humour désespéré, incarnant des personnages borderline en quête d’un bonheur hypothétique. D’autres ont pu le voir cette année sur scène accompagner la pop psychédélique d’Orval Carlos Sibelius. Place aujourd’hui à Traditional Monsters, formation plus rock’n'roll qui prend à bras le corps des chansons composées initialement sur un synthétiseur bas de gamme. Après une série de concerts chaotiques où Dick Turner, habillé de pied en cap(e) entre Captain Beefheart et Vincent Price, a pu enfin laisser s’exprimer toute sa folie grandiloquente. Dick Turner, en crooner ultra lucide, se débat encore une fois avec les monstres traditionnels qui depuis toujours tourmentent les hommes : l’amour, la mort, la haine, la passion, la peur, le vide… Anti-glam ? Enfin presque ! Car vu l’accoutrement de ses musiciens, on n’est pas très éloigné de Roxy Music ou des New York Dolls.

Angle Mort
(Post-punk techno - Paris)
"Printemps 2017, le virage de trop. Le groupe Night Riders enchaîne les tonneaux et finit dans le ravin. Charlotte Leclerc et Anthony Gauchy troquent leur familiale contre une BMW M3 et nomment leur team Angle Mort. Sans attendre le soutien des sponsos, ils se lancent très rapidement dans une carrière semi-pro et multiplient les rallys aux côtés de références telles que Police des Mœurs et Tristesse Contemporaine."

Merci Technologie
(Synthpop - Te Koop Records - Lille)
Merci Technologie, c'est L'histoire de deux amis, amoureux des machines et des choses les plus élémentaires, la flore et la faune, la littérature, la musique. C'est aussi une histoire de connexions extrasensorielles, d'osmose et de symbiose. Alors que l'été 2015 balbutie, le mystérieux duo enregistre dans une chambre des chansons évoquant les losers de l'Histoire énergétique autant que l'addiction aux ordinateurs et au désordre, tout en sachant pertinemment que la scène arrivera à point nommé.
Ils sortent un premier Ep au printemps 2016. Pronoïa. Ca veut dire que quelque part une conspiration nous veut du bien. Des volutes mélancoliques s'extirpe le plus doux optimisme, une langueur volubile. Quoi que puissant, c'est la senbilité du son de Merci Technologie qui laisse son empreinte.
Invités par Super!, ils donnent leur premier concert à Paris en octobre 2016, suivi de Lille et Amiens ce même automne. Des performances qualifiées d'enivrantes qui font la part belle au lâcher prise autant qu'à la minutie. Ca resssemble à une déclaration d'amour, entend-on.